Tout écrivain rêverait d’être enterré dans une bibliothèque, sur de l’herbe fraîche à l’odeur d’encre sèche, dans un champ fleuri aussi varié que les rubriques narratives, les manuels techniques, la bande dessinée ou la littérature jeunesse.
Il n’y a pas de meilleur temple pour la mémoire d’un créateur d’histoires que de reposer, comme s’il s’agissait d’un hommage perpétuel, sur les murs du savoir. Les esprits du futur y germent, et c’est précisément dans ces lieux fascinants que l’investissement a toujours le retour d’une société cultivée, libre-pensée et critique.
La bibliothèque Gabriel Garcia Marquez
Gabriel Garcia Marquez cette ‘enterré‘ dans la bibliothèque homonyme du Quartier de Sant Martí de Provençals à Barcelone. En fait, c’est sa mémoire qui a été déposée, donnant son nom au bel édifice qui respire la beauté sous tous les angles, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur.
Parce que les écrivains ont en fait de nombreuses patries, un pour chaque lecteur qui le lit. Et ce sont ces lieux sans drapeau, uniques comme chaque personne qui parcourt les lignes avec ses yeux, l’endroit où les propriétaires de ces enclos vivront toujours.
Macondo existe !
Dans la Bibliothèque Garcia Marquez cette Macondo. ETa ville fictive représentée dans le Les romans de Gabo, comme ‘Cent ans de solitude’, ‘La mauvaise heure’ ou ‘Le colonel n’a personne pour lui écrire’ est à l’intérieur, en montant l’escalier, dans la partie narrative. Si l’on prend le livre sur l’étagère et que l’on s’assoit dans l’un des nombreux coins, on se rendra à Macondo sans quitter Barcelone.
Et non seulement ce Macondo imaginaire des romans de García Márquez a sa place dans la bibliothèque de Sant Martí, mais aussi toute cette Amérique tangible, grâce au fait que le Consortium des bibliothèques de Barcelone a signé un accord avec Casa América pour faire du bâtiment une référence du Diffusion américaniste de l’Amérique latine et des Caraïbes.
N’oublions pas la relation de la ville avec les poètes et dramaturges d’Amérique latine qui, surtout dans les années 1960 et 1970, ont vécu à Barcelone, beaucoup d’entre eux grâce au soutien et à la diffusion de l’agent littéraire. Carme Balcells. La bibliothèque n’est pas le « premier voyage » de Gabo à Barcelone. Le lauréat du prix Nobel a vécu ici de 1967 à 1975, plus précisément dans le quartier de Sarrià. Et grâce à ce projet, il vivra pour toujours flottant de pièce en pièce, avec l’éternité que procurent la lecture et la mémoire.
Visite de la Bibliothèque Gabriel García Márquez à Barcelone
La beauté de la bibliothèque ne doit pas seulement être du contenu -celui de l’intérieur des livres-, mais du contenant. Parce que ce navire qui maintient la civilisation à flot peut aussi être une œuvre d’art, et pour montrer le bouton de l’œuvre du architectes Elena Orte et Guillermo Sevillano.
Architecture SOMME de Madrid a conçu un espace ouvert dans lequel le bois est le principal matériau de construction, avec de grandes fenêtres. Non seulement ce qui n’est pas vu est important, mais ce que propose le bâtiment, conçu pour apporter des solutions bioclimatiques et urbaines qui font de la bibliothèque un espace durable sur le plan énergétique.
La lumière envahit l’intérieur avec de grandes fenêtres qui donnent à l’espace une grande lumière et un style nordique et fonctionnel, mais sans renoncer à la chaleur que donnent toujours les bibliothèques.
L’immense arche du savoir de la bibliothèque García Márquez de Sant Martí invite plus de 50 000 habitants des quartiers de La Verneda, La Pau et Sant Martí de Provençals à séjourner sur son toit. Et c’est un voyage pour plusieurs vies, dans lequel ils peuvent choisir entre 40 000 documents et choisir entre 140 points de lecture et 30 autres points d’accès à Internet où ils peuvent s’asseoir pour lire.
Mais les bibliothèques ne le sont pas complètement tant que les gens n’épuisent pas les pages des livres à chaque voyage de lecture, à chaque voyage imaginaire, à chaque regard avide en quête de connaissance ou de plaisir, tous entrelacés les uns avec les autres.
une place pour chacun
La pédagogie de la lecture est l’un des piliers de la bibliothèque García Márquez. Et c’est que la façon d’apprécier des œuvres plus denses et plus complexes commence dès l’enfance. La littérature jeunesse est particulièrement soignée dans l’espace, comme une étincelle qui, comme toute graine, doit être semée dès les premiers pas.
A quelques pas de là, l’espace BD du premier étage rend hommage à Francisco Ibanezmaître dessinateur résident de Sant Martí, et père de Mortadelo et Filemón ou 13 Rue del Percebe parmi d’autres personnages intemporels, et que les plus petits pourront découvrir avec leurs parents.
Une pièce particulière s’appelle salle des sensations car il est équipé d’éléments sensoriels, tels que des ventilateurs d’air, dans le but de pouvoir mettre des effets ambiants -tels que de l’air froid ou chaud- lors de la réalisation d’activités de lecture d’histoires ou de livres.
Un autre objectif est que la bibliothèque soit également le centre névralgique de la vie civique et culturelle du quartier, dotée d’un studio de radio qui servira de radio communautaire pour le réseau des bibliothèques de la Députation de Barcelone. Votre nom, Radio Macondo Ce sera un autre clin d’œil à la ville fictive où se déroulent certains des romans de García Márquez.
Oasis de lecture à Barcelone
dit Joaquín Sabina «À Macondo, j’ai compris qu’il ne fallait pas essayer de retourner à l’endroit où vous avez été heureux» dans la chanson «Peces de ciudad». Pourtant, ce Macondo tangible est un lieu de bonheur littéraire auquel il faut toujours essayer de revenir.
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